Selon l’institut Nielsen, en 2018 la France se situait parmi les pays où la pénétration du e-commerce alimentaire était la plus élevée : 6,6% des achats quotidiens sur Internet réalisés dans l’Hexagone étaient concernés par ce mode de consommation, contre 6,3% au Royaume-Uni, 4,7% aux Etats-Unis, 0,7% en Allemagne.
À l’intérieur du e-commerce alimentaire cohabitent deux modes de livraison pour le client et autant de modèles économiques pour le distributeur : la livraison à domicile et le drive.
Si jusqu’en 2018 le drive dépassait la livraison à domicile en volumes de ventes, la dynamique est inexorablement amenée à s’inverser, en particulier dans les grandes villes et aglomérations.
Certains experts et analystes prédisent qu’en 2025, la livraison représentera 8 milliards d’euros, contre 5,5 milliards pour le drive.