Conséquence d’une aspiration sociétale à manger mieux amorcée il y a quelques années déjà, et de multiples initiatives entrepreunariales et industrielles, la part de vente des produits dont la valeur nutritionnelle est classée A ou B par l indice Nutri Score est en progression dans les grandes surfaces de l’Hexagone.
Selon une étude récente réalisée par le cabinet Nielsen et portant sur un total de 92.000 produits étiquetés, les produits classés A et B ont vu leur ventes augmenter respectivement de 1% et 0,8%, alors que les produits des catégories C et D ont des ventes en baisse.
À noter que les ventes des produits classés E par l’indice Nutri Score, donc ceux à plus faible valeur nutritionnelle et souvent aussi les moins chers, ont également progressé, ce qui pourrait s’interpréter par une résistance des menages aux revenus les moins élevés.
Introduit en 2017, l’indice Nutri Score attribue une note allant de A à E, aux aliments vendus dans nos supermarchés et autres grandes surfaces, selon leur valeur nutritionnelle.
Pour rappel, la participation au label reste facultative, faute de réglementation de la commission européenne.
Ces dernières années des applications mobiles telles que Yuka ont connu un succès retentissant et contribuent à asseoir le Nutri Score dans le panorama alimentaire quotidien des français et des distributeurs, puisque près de 200 industriels l’ont adopté, et qu’on le retrouve en magasin ou sur les sites internet d’Auchan, Carrefour , bientôt Leclerc ou Super U. Quant à la chaîne Lidl, elle a informé être en train de considérer l’adoption du Nutri Score dans ses étalages.
Toujours selon nos informations, l’application Yuka a déjà conquis entre 10 et 15% des français.